MISE A FLOTS POUR LE CANAL SEINE-NORD EUROPE
Publié le 20 Novembre 2008
Communiqué à la presse 20 novembre 2008
Le Conseil régional d'Ile-de-France réuni en séance plénière a approuvé aujourd'hui le protocole d'intention préalable à la réalisation du Canal à grand gabarit Seine-Nord Europe avec l'Etat. Le protocole permet à la France de solliciter des financements de l'Union européenne.
Pour Catherine Candelier, Conseillère régionale Verte et Vice-Présidente du Port Autonome de Paris, c'est un premier pas qui intervient après des années de mobilisation. Depuis le début de la mandature, Catherine Candelier a été attentive à ce que chaque budget prévoie des crédits pour montrer l'engagement régional et permettre à ce dossier d'avancer.
La mise en service du canal permettra :
- de désenclaver les bassins de la Seine et de l'Oise et de relier ceux-ci au réseau européen de grand gabarit, soit un réseau d'environ 20 000 km de voies navigables ;
- de développer une offre fluviale à grand gabarit élargie à l'échelle européenne ;
- d'accroître la desserte fluviale des grands ports maritimes français et de renforcer leur hinterland ;
- de développer la desserte massifiée des territoires sur les grands corridors de transport et notamment sur le corridor Nord, qui compte parmi les plus saturés d'Europe ;
- de renforcer l'attractivité et la compétitivité des territoires traversés et desservis, par l'amélioration de leur accessibilité et le développement d'activités créatrices d'emplois.
Catherine Candelier a toutefois émis des réserves sur le montage financier prévu par l'Etat. Le dispositif de partenariat public-privé (PPP) laisse craindre un poids plus important sur les finances publiques à long terme. De plus, il n'est vraiment pas sûr, dans le contexte de crise financière, que beaucoup d'entreprises soient à même d'accepter d'assumer cet investissement.
En pleine crise énergétique et climatique, il est grand temps de développer des alternatives au tout camion, à commencer par le fluvial, transport non pas démodé, mais au contraire mode de transport d'avenir, économe en énergie, moins polluant et source d'emplois non délocalisables.