Port Autonome : l'Etat mauvais patron !
Publié le 9 Avril 2009
Le Conseil d'Administration du Port Autonome de Paris - dont je suis vice-présidente -se réunissait hier. A l'ordre du jour, les comptes de l'année 2008, avec un chiffre d'affaires en hausse de 9,5%.
Le PAP est un établissement public de l'Etat et est soumis chaque année à un prélèvement de l'Etat, décidé par décret. Pour l'année 2008, l'Etat empochera tranquillement plus de 4 millions d'euros de dividende.
Les salariés du Port demandaient hier une prime exceptionnelle correspondant aux bons résultats. Le commissaire du gouvernement a répondu que "Bercy" s'y opposait.
J'ai rappelé avec mes collègues élus des départements et de la Ville de Paris que le Président de la République avait fait campagne sur le thème du pouvoir d'achat, qu'il s'était prononcé pour un partage des bénéfices des entreprises avec les salariés.
C'est alors que nous avons eu droit à un épisode inédit dans ce conseil d'administration : une demande de suspension de séance de la part du Préfet de Région pour "concerter les services de l'Etat". Pour le dire autrement, le Préfet souhaitait serrer les boulons au cas où un fonctionnaire se serait égaré.
Cette attitude totalement scandaleuse en a agacé plus d'un !
Résultat : la très grande majorité du CA, acteurs économiques et élus de droite compris, a voté en faveur de la prime demandée. Une belle claque pour l'Etat qui doit désormais statuer formellement sur cette demande.
Encore une belle illustration de la différence entre le discours officiel et les actes !
Le PAP est un établissement public de l'Etat et est soumis chaque année à un prélèvement de l'Etat, décidé par décret. Pour l'année 2008, l'Etat empochera tranquillement plus de 4 millions d'euros de dividende.
Les salariés du Port demandaient hier une prime exceptionnelle correspondant aux bons résultats. Le commissaire du gouvernement a répondu que "Bercy" s'y opposait.
J'ai rappelé avec mes collègues élus des départements et de la Ville de Paris que le Président de la République avait fait campagne sur le thème du pouvoir d'achat, qu'il s'était prononcé pour un partage des bénéfices des entreprises avec les salariés.
C'est alors que nous avons eu droit à un épisode inédit dans ce conseil d'administration : une demande de suspension de séance de la part du Préfet de Région pour "concerter les services de l'Etat". Pour le dire autrement, le Préfet souhaitait serrer les boulons au cas où un fonctionnaire se serait égaré.
Cette attitude totalement scandaleuse en a agacé plus d'un !
Résultat : la très grande majorité du CA, acteurs économiques et élus de droite compris, a voté en faveur de la prime demandée. Une belle claque pour l'Etat qui doit désormais statuer formellement sur cette demande.
Encore une belle illustration de la différence entre le discours officiel et les actes !