Chroniques du conseil municipal du 26 mai 2016

Publié le 29 Mai 2016

Petit conseil municipal où l’on sent que personne n’a envie de traîner trop tard et où nous remarquons quelques absents à peine excusés. Je sens que je vais bientôt me retrouver dans le couloir, ma place étant de plus en plus près de la porte de sortie. Je résiste cependant aux tentatives (sans doute inconscientes) d’expulsion en m’accrochant à ma table. En plus, cet endroit là est plein de courants d’air. Serait-ce pour que je perde ma voix ?

Y’aurait-il du rififi à Dynamic Sèvres ? Le maire jusqu’à présent absent du conseil d’administration s’y fait nommer, sans doute pour une sérieuse reprise en mains. A suivre…

J’avais soulevé lors de la dernière séance que la ville allait investir 173.000 euros pour mettre à disposition du British Council un local municipal (à côté du collège), sans que le conseil en ait été informé (le fait du prince). On nous livre donc une communication pour tout nous expliquer. Mais les explications ne me convainquent pas du tout, d’autant que les chiffres sont bien différents entre la communication et la convention signée. Et qu’au final, c’est un joli cadeau (my tailor is rich) puisqu’au bout de trois ans, le British Council sera exonéré de loyer. Fêlons d’Anglais !

On nous demande ensuite d’autoriser le maire à recourir à un conseil pour liquider nos actions à la SEMI. Sur le principe, l’opposition s’accorde pour dire que la structure de la SEMI ne lui permet aujourd’hui plus de faire des investissements pour rénover correctement les 541 logements qu’elle possède et qu’il faut donc trouver une solution, sans doute dans la fusion au sein d’un opérateur plus important. La main sur le coeur, on nous promet que les intérêts des locataires et de la ville seront préservés. Le PS et moi demandons à être associés de près aux réflexions. Refus du maire, ce qui entraîne notre abstention.

Nous continuons d’enfouir les réseaux : opération débutée en 1993 qui pourrait s’achever en 2017…Le temps de l’action publique est bien long.

J’innove en posant une question orale illustrée sur la pose d’antennes par la SNCF sur le pont de la rue Croix-Bosset. Cela avait échappé à pas mal de monde et on me promet d’intervenir pour tenter de les faire déplacer.

La perle du conseil est attribué au maire qui déclare au sujet des aspects pédagogiques de la convention avec le British Council (coller 2 heures de plus aux élèves en difficulté) : « on n’est pas des experts ». Ben oui….

Rédigé par Catherine Candelier

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